Sur la question des données de santé : « Je suis certain que les gens vont s’approprier l’espace numérique santé. Cela va vraiment nous aider dans le transfert des comptes rendus entre les institutions avec en plus cette notion de « démocratie sanitaire », ainsi, c’est le patient qui nous dira à qui les envoyer. C’est une façon plus active de considérer la prise en charge des soins et du parcours de santé », Le professeur Roman Rouzier (Caen) revient sur un autre point essentiel : la formation des jeunes, tant dans le médical que dans le para-médical et incluant l’innovation. « Aujourd’hui, nous ne pouvons envisager l’avenir sans innovations. Le danger est de travailler en silo. Le manque d’échanges empêche de prendre certains patients en charge dans les meilleures conditions ». Il cite l'exemple d’une innovation insuffisamment connue : le test génomique. « Ce test permet dans certains cancers du sein d’éviter une chimiothérapie inutile à quasiment une patiente sur deux. Ça n’a pas de prix ! Ces tests doivent rapidement rentrer dans la nomenclature. Le tout est de mettre tout cela en musique pour que cela fasse une belle symphonie ».
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