Nous sommes en direct des 49ème Assises de l’Union de la presse francophone à l’Université Mohamed VI Polytechnique (UM6P), à Benguerir au Maroc, avec l’ancien président de l’UPF, Madiambal Diagne.
Quelles sont vos impressions sur ces 49èmes Assises de l’Union la Presse Francophone qui se déroulent du Maroc ?
« Je suis très heureux qu’Anne-Cécile Robert m’ait succédé à la présidence de l’UPF Internationale à l’occasion des 49èmes Assises de l’Union de la Presse Francophone (UPF). Ces journées ont été intenses en termes de discussions, de travail et de découverte dans une ambiance coutumière de l’UPF, une ambiance de fraternité sur les problématiques qui intéressent les médias. Je tiens à remercier la section UPF Maroc ainsi que les sponsors du Maroc et de l’étranger qui ont permis la tenue edes travaux de cette année. On ne peut qu'être satisfait du déroulement, de la participation assez importante, plus de 200 membres venus d’une trentaine de pays, ce qui montre un engouement pour la cause de l’UPF et cette dynamique doit être confortée. »
Pour vous, quelle est la place de la femme dans les médias ?
« La place de la femme dans Les médias est tellement importante pour nous au sein de l’UPF, qu’en 2015, au Togo, nous avions déjà pu discuter de cette question. Cette année, nous reprenons le thème avec une variante portée sur le leadership pour montrer l’importance du rôle crucial que les femmes doivent jouer dans les médias, mais aussi avec quel prisme les médias doivent traiter les sujets liés aux femmes. Nous avons réussi notre pari : l’UPF dans son déroulement et dans sa démarche a mis l’accent sur la nécessité de promouvoir la femme, non pas par générosité, mais par devoir et nécessité. Nous avons instauré la parité au sein de nos instances dirigeantes. Nous avons aussi fait en sorte que les sections nationales de l’UPF soient à 2/3 contrôlées par des femmes, c’est un acquis notoire et l’UPF a choisi pour présidente une femme, Anne-Cécile Robert. »
Quel conseil donneriez-vous à une jeune femme pour qu’elle exprime son leadership ?
« Essentiellement de croire en son potentiel, ses capacités, ne rien s’interdire, c’est avoir l’audace, le courage et de la volonté de relever des défis. Être une femme dans une société très misogyne est un handicap dans le milieu professionnel et dans une société où les femmes ont longtemps été confinées à la maison. Alors, si vous êtes une femme qui veut aller de l’avant, il faudra se dévêtir de ces handicaps avec le courage et la volonté de grimper les échelons pour trouver le succès. »